fbpx
Isabelle Dinckel - 06 75 06 04 25 - Gestalt psychothérapie - Soins Energétiques - Ateliers

Accepter son corps tel qu’il est

Faire croire à un être
Que son corps doit être comme ci ou comme ça
Pour être aimé ou désiré
Est d’une grande violence

C’est une violence faite au corps
C’est une violence faite à l’âme
C’est une violence faite à l’esprit
C’est une violence faite à l’Etre

Et c’est un immense mensonge
Parce que la réalité
C’est qu’il n’y a rien à faire pour être aimé
Et que chaque corps
Peut être désiré tel qu’il est
Pas par tout le monde
Mais par des personnes qui sont en capacité
De l’accepter tel qu’il est
Voire même…
De voir sa beauté
De l’honorer
De l’admirer
De le chérir
De le respecter
D’en prendre soin
De le chouchouter
De le faire danser, chanter et puis rire !

Et bien sûr
Ça peut venir des autres
Et ça peut également venir de soi  ?

 
 
 

Auteure : Isabelle Dinckel

Se sentir exister

Un des plus grand drame pour un être
Est de ne pas se sentir exister
C’est terrible
On ne peut pas vivre vraiment
Quand on ne se sent pas exister

Alors on s’invente des identités
Des stratégies inconscientes se mettent en place
Par exemple
On répond aux attentes des autres
À notre détriment
Pour leur plaire
Une autre stratégie est de tout faire pour attirer leur attention
Quelle que soit la stratégie adoptée
Elle est là
Pour exister à travers le regard des autres
Pour se sentir exister
Car c’est un besoin vital

Mais ces choses que l’on s’invente
Ne nous correspondent pas vraiment
Elles ne nous permettent pas
En vérité
De nous sentir exister vraiment
Puisqu’on est éloigné de soi
Éloigné de qui on est vraiment
De nos besoins réels
De nos aspirations profondes

Et en plus ça nous rend dépendant !
Ça nous fait courir après des chimères…
C’est épuisant !

Épuisant également
De mettre un couvercle
Sur qui on est vraiment

Ces stratégies se mettent en place inconsciemment
Et deviennent des mécanismes automatiques, habituels
Tellement habituels
Qu’on n’en est pas conscient la plupart du temps
Du moins… jusqu’à ce qu’on prenne le temps de mettre de la conscience dessus justement

La bonne nouvelle,
C’est qu’il existe un antidote !
Un antidote tellement simple
Et tellement efficace !
C’est de simplement exister dans son propre regard
Pour ce qu’on est vraiment
C’est à dire se regarder
Se considérer pour qui on est vraiment
Avec respect et bienveillance
Sans fioritures
Sans en rajouter
Parce qu’on est ASSEZ bien
Tel qu’on est vraiment

Et c’est aussi
Se respecter
Respecter ses besoins
Ses envies
Ses rêves
Son rythme
Ses limites
Être là pour soi
Tel/le qu’on est
Inconditionnellement

Oh bien sûr
On a besoin de temps pour apprendre tout ça
Ça ne se fait pas en claquant des doigts
Mais c’est POSSIBLE !
Et il est toujours temps !

Je vous souhaite une belle libération !
De tout coeur

Isabelle

 
 
 

 

 

Auteure : Isabelle Dinckel

« Les mots qui blessent n’aident jamais un enfant à grandir »

« Les mots qui blessent n’aident jamais un enfant à grandir »

Tiens voici une belle synchronicité !
Après vous avoir écrit le post précédent
Sur le lien entre
Croire en soi
Et les pensées poisons entendues sur soi
Dans l’enfance
Voici que je tombe sur cet article
Très juste et éclairé
Sur ce qu’on (adultes)
Se permet de faire aux enfants
Alors qu’on ne le ferait pas avec un adulte
C’est une réflexion très intéressante
Profonde et essentielle
Ça me touche beaucoup
Ça nous concerne toutes et tous
J’y reviendrai

Donc voici l’article du journal Le Monde :

« Les mots qui blessent
n’aident jamais un enfant à grandir »


LE MONDE – Publié Le 07.10.2017 à 16h56

« Gilles Lazimi, médecin généraliste, revient sur la première campagne vidéo sur les violences verbales faites aux enfants, qu’il a coordonnée. »
Par Moina Fauchier-Delavigne
Temps de lecture :. 5 min

Photo de couverture : Campagne « Les mots qui font mal », de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) et Stop VEO, Enfance sans violences. DR

.

« « T’es une moins que rien », « Tu as toujours été plus lent que ton frère », « Heureusement que tu es jolie ma chérie, ça t’aidera peut-être »… Cinq adultes apparaissent dans un clip vidéo, marqués à vie par « une petite phrase » entendue enfants. Le clip, intitulé Les mots qui font mal, est diffusé sur Internet depuis la mi-septembre et passera bientôt à la télévision. C’est la première campagne grand public lancée contre les violences verbales, pour sensibiliser les parents à l’impact des mots qu’ils utilisent. Gilles Lazimi, médecin généraliste et coordinateur de la campagne initiée par l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) et Stop VEO, Enfance sans violences, explique cette démarche et analyse comment la France avance lentement vers une éducation non violente.

Vous avez déjà mené plusieurs campagnes de sensibilisation contre les violences physiques faites aux enfants. Pourquoi lancer maintenant une campagne sur les violences verbales ?

Gilles Lazimi : On n’avait jamais parlé de ça, mais crier, hurler, se moquer d’un enfant, peut avoir des conséquences sur son développement. Nous voulions sensibiliser les parents sur les mots qu’ils disent. Les faire réfléchir et qu’ils se rappellent des phrases qui ont pu les toucher, quand eux étaient enfants.

la suite après cette publicité

 

L’idée n’est pas de culpabiliser. Aujourd’hui, 90 % des parents sont bienveillants, et pourtant la plupart utilisent encore des méthodes dépassées. Les mots qui blessent n’aident jamais à grandir.

Par ces témoignages d’adultes, on s’adresse d’abord aux parents. On a tendance à reproduire, consciemment ou non, ce que l’on a vécu enfant. On est parent avec l’enfant qu’on a été.

Quel est l’effet de ces mots blessants que les parents disent à leurs enfants ?

Pour grandir, un enfant a besoin d’accompagnement, d’amour, d’un regard bienveillant sur lui de la part des êtres qui lui sont le plus chers. Quand on dit des mots blessants, cela a des conséquences psychiques, de stress, de peur. Une phrase, surtout si elle est souvent répétée, génère de l’angoisse et peu à peu l’enfant va intégrer les « tu es nul », comme une vérité. Cela va blesser son estime de soi.

Dire des choses humiliantes à un enfant amène aussi des relations plus conflictuelles avec les parents. En blessant l’enfant, on engendre d’autres violences.

Je suis médecin généraliste et vois beaucoup d’adultes qui souffrent d’anxiété, de mal-être. Quand je les interroge, ce sont souvent des choses de l’enfance qui remontent, des phrases.

On voit dans la vidéo cinq adultes encore hantés par des phrases entendues enfants. Comment avez-vous réalisé cette vidéo ?

Nous avons choisi cinq phrases parmi 800 témoignages recueillis auprès de parents. Tout le monde s’est souvenu des rengaines entendues petit : « Tu vas travailler à l’usine », « Tu vas balayer les trottoirs »… La phrase « Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un enfant pareil ? » revenait aussi très souvent. Dans la vidéo, la première sur les « gros bras » peut sembler anodine, mais les remarques sur le physique peuvent marquer. Comme les blagues qui ne font rire que les parents.

Aujourd’hui, 85 % des parents ont aussi recours aux claques ou aux fessées en France. Est-ce que ces pratiques diminuent ?

La France reste un pays assez rétrograde, par rapport à tous ceux qui ont interdit les châtiments corporels [53 dans le monde]. Crier sur un enfant ou lui donner une claque reste toléré par la société. Les parents conservent un « droit de correction ». Une étude comparative a été menée dans cinq pays européens en 2012, pour déterminer les répercussions d’une loi. Dans les pays ayant légiféré, les violences faites aux enfants diminuent nettement, celles faites aux femmes aussi.

Heureusement, on voit que les parents plus jeunes utilisent moins la violence, physique et verbale. La couverture médiatique du sujet aussi a évolué. La loi contre la fessée en décembre 2016 [qui a depuis été censurée par le Conseil constitutionnel] a fait la « une » du Parisien. Le traitement aurait été très différent il y a cinq ans. On aurait surtout évoqué le droit des parents à éduquer leur enfant… pas le droit des enfants.

Les recherches en neurosciences ont aussi aidé à faire bouger la perception de la violence sur les enfants. Plus on informe sur la nocivité de ces violences, plus la tolérance baisse.

En 2017, toujours plus de pays interdisent les punitions corporelles

En passant la souris sur chaque barre apparaît le nom des pays qui ont aboli les châtiments corporels envers les enfants. En Europe, depuis 1979, 32 pays ont légiféré.

0 10 20 30 40 50 60 1 2 3 4 5 6 7 8 11 12 13 15 16 17 24 28 33 34 36 45 48 52 53 1 1 1 1 1 1 1 1 3 1 1 2 1 1 7 4 5 1 2 9 3 4 1 Nombre de pays ayant interdit les châtiments corporelsCette année-là 19791983198719891994199719981999200020022003200420052006200720082010201120132014201520162017

 

Que conseillez-vous à un parent pour faire face à un enfant qui « le cherche » ?

Il faut d’abord se rappeler quel âge a l’enfant. Quelles sont ses capacités de comprendre, ses besoins. Un enfant de 1 an qui lance sa purée ne cherche personne, il a besoin de toucher sa nourriture. Un enfant qui « nous cherche » ne cherche jamais les cris ou les tapes, il cherche l’attention, l’accompagnement.

C’est dur d’élever un enfant et on n’a pas appris à le faire, mais il faut toujours se mettre d’abord à la place de l’enfant, même quand on se met en colère. Si ces mots, on ne les dirait pas à un adulte, à son patron… pourquoi on les dirait à son enfant ? Imaginer quel effet feraient ces phrases si on nous les disait à nous, enfant. Il faut prendre le temps de dire les choses autrement. Dire ou répéter « tu es bête » à un enfant n’arrivant pas à faire ses exercices de maths ne va pas l’aider, au contraire.

Frapper, crier, humilier n’est pas nécessaire pour poser des limites. Il faut réaliser que donner des droits aux enfants ne revient pas à les retirer aux parents, qui doivent rester les garants du « non ». Etre bienveillant, ce n’est pas tout accepter.

Quels outils existent pour aider les parents et prévenir les violences ?

Il y a un outil formidable : l’entretien prénatal précoce. C’est une séance pour parler de la grossesse et du projet d’enfant, remboursée à 100 %. Par ailleurs, en cas de difficultés avec son enfant, on peut essayer de parler à son médecin, avec le personnel à la crèche, aller dans une maison des parents, à la PMI (protection maternelle et infantile).

Au printemps, la Caisse d’allocations familiales a aussi publié et distribué largement un « livret des parents ». Pour la première fois un dépliant mettait en garde les parents contre les châtiments corporels qui n’ont « aucune vertu éducative ». Nous réclamons aussi que soit ajoutée au carnet de santé une mention sur les violences aux enfants et leurs risques. Pour l’instant, il n’y a qu’une phase illisible sur les bébés secoués.

Que pensez-vous des politiques mises en place pour protéger les enfants ?

Depuis la disparition du ministère des familles, c’est le silence radio sur le projet de « plan violence ». Heureusement, on a maintenant des élus qui se sentent concernés. Plus de 300 avaient porté et voté l’amendement sur la fessée dans la loi « égalité et citoyenneté » l’an dernier. Il faut à nouveau faire voter une loi, pour que l’Etat prenne une position forte et claire contre les violences. Il y a cent ans, les hommes pouvaient frapper leur femme. C’est aujourd’hui dépassé. Il faut arriver au même résultat pour les enfants.

*Bussmann, Kai-D, Claudia Erthal, et Andreas Schroth. « Impact en Europe de l’interdiction des châtiments corporels », Déviance et Société, vol. 36, no 1, 2012, pp. 85-106.

 

 

Vous aimez ces thèmes de l’authenticité, de la libération, de la réalisation et du bonheur ?
Rejoignez-moi sur ma page Facebook « Le temps d’être soi »
Vous y trouverez :
– toutes mes créations, sources d’inspiration ;
– l’actualité des stages que je propose ;
– des bonus 🙂
Je vous y retrouverai avec joie !
https://www.facebook.com/letempsdetresoi/

Croire en soi

Croire en soi
Pas si simple quand on n’en a pas l’habitude
Quand on n’a pas été élevé/e
Avec un adulte encourageant
Bienveillant et valorisant

Et encore plus dur
Quand on a été élevé/e
Avec un adulte dévalorisant
Jugeant et cassant

Surtout quand on se rend compte
Qu’on a introjecté (inculqué)
Toutes les dévalorisations
Et qu’on les transporte en soi
Et qu’on se les répète
Parfois en boucle
Inconsciemment

Et en même temps
Si vous avez conscience de ça
C’est bon signe
C’est que ça n’est plus tout à fait inconscient
Et que vous allez pouvoir vous libérer de ces pensée poisons !

Vous n’êtes pas obligé/e
De continuer à écouter ces mensonges
Ces mensonges sur vous
Vous pouvez les transformer
Vous pouvez décider de croire en vous
Libre à l’autre de ne pas croire en vous
Ça lui appartient
Vous pouvez lui rendre ce qui lui appartient
Et reconstruire votre monde
Comme vous le rêvez !

 
 
 

 

Auteure : Isabelle Dinckel

Mais pourquoi je ne l’ai pas fait avant ?

Parfois on n’ose pas
Faire ce qu’on a tellement envie de faire
Ce qui nous tient tellement à coeur
Alors on attend
On repousse toujours le moment
D’agir

Il y a des fois où c’est ajusté d’attendre
Mais parfois ce qui est juste
C’est de franchir le pas
Maintenant
Mais voilà…
On se raconte des choses dans notre tête
On se raconte
Toutes les « bonnes raisons » de ne pas faire ce qu’on a de si important à faire
Cette chose qui nous tient à coeur
Si essentielle
On se raconte que ça peut attendre
Ou que ça n’est pas si important que ça
Ou qu’on n’a pas le temps
(Ah ! Cette belle excuse du temps !)
Ou qu’on n’a pas l’argent
(Ah ! Cette belle excuse de l’argent !)
Ces rationalisations
Qui sont des résistances au changement
Nous mènent parfois par le bout du nez
Inconsciemment
Et le temps passe…
Et ce qui si important
Qui est bon et juste pour soi
Ce qui nous fait tant envie
Ne se réalise pas
Parce que
ON ne le réalise pas

Et ça peut durer longtemps comme ça
Des années parfois

Et puis…
Un jour on se réveille
On regarde nos résistantes au changement
On va sonder l’inconscient
On va mettre de la lumière
Sur l’ombre qui nous bloque
Qu’est-ce qui se passe ?
Qu’est-ce qui résiste ?
Pour quoi je résiste ?
Quelles sont les peurs ?
Quelles sont les croyances ?
De quoi j’ai peur ?
Et le fait est que quand on se pose une question
On finit toujours par recevoir la réponse
(À partir du moment où on s’ouvre pour la recevoir bien sûr…)
Et tout s’éclaire
Et on peut transformer
Les croyances
Les peurs
Et on peut agir
Enfin !
Et on le fait
Oui on le fait !
Enfin !
Et on se dit
« Mais… Pourquoi je ne l’ai pas fait avant ? »
Quelle belle question n’est-ce pas ?

 

Auteure : Isabelle Dinckel